Pourquoi j’aime les techniques anciennes
…et pourquoi elles peuvent encore nous apprendre quelque chose.
Une histoire de gestes
On croit parfois que tout ce qui est vieux est dépassé.
Et que les nouvelles approches remplacent les anciennes, comme on change de version logicielle.
Mais dans mon parcours de formateur, de praticien en hypnose, en sophrologie et en thérapie comportementale, j’ai découvert une réalité plus subtile : beaucoup de nos techniques les plus modernes ont des racines profondes, parfois oubliées.
Retrouver la mémoire des pratiques
Lorsque je parle de techniques anciennes, je ne parle pas de nostalgie ni de folklore.
Je parle de méthodes construites, parfois empiriques, parfois maladroitement théorisées, mais souvent d’une efficacité clinique redoutable.
Prenons Vittoz, Jacobson, Schultz… Leurs noms résonnent encore dans les manuels, mais trop souvent sans qu’on comprenne vraiment leur portée. Ces figures ont travaillé avec une rigueur artisanale, une finesse d’observation, une économie de moyens… Et c’est justement cela qui me touche : le soin du geste, la précision du cadre, l’attention portée à ce qui se passe dans le corps, dans l’instant.
Non, l’explication ne fait pas tout
Je le dis souvent à mes étudiants : une technique peut être efficace même si son explication d’origine est obsolète.
Ce n’est pas parce qu’un auteur parlait d’ondes cérébrales « émissives » ou de vibrations « magneto-psychiques » que l’effet est nul. C’est simplement que l’effet s’explique autrement aujourd’hui.
Et ça, pour moi, c’est une clé : ne pas jeter une technique parce que son vocabulaire est daté. Mais au contraire, comprendre comment elle agit — et la remettre à jour, la traduire, la réadapter.
Ce que j’aime, c’est penser en artisan
Je ne me considère pas comme un théoricien. Ni comme un inventeur.
Je me considère comme un artisan de la psychoéducation et des techniques psychocorporelles.
J’aime chercher le bon geste, celui qui marche, qui ajuste, qui soulage — pas celui qui impressionne ou qui promet trop.
Et dans les techniques anciennes, on trouve souvent des gestes justes, des formes sobres, accessibles, qu’on peut transmettre sans les dénaturer.
Une culture professionnelle vivante
Revenir aux techniques anciennes, c’est aussi une manière de :
- me situer dans une histoire,
- comprendre comment les idées ont circulé,
- et enrichir ma pratique contemporaine.
Cette culture historique me permet de transmettre autrement. Elle me pousse à être curieux, exigeant, ouvert. Et c’est ce que j’encourage chez les praticiens que je forme : ne pas suivre aveuglément, mais observer, interroger, expérimenter.
Conclusion : honorer sans figer
Ce que je défends, ce n’est pas une méthode. C’est une posture. Une manière de regarder le passé avec respect sans fétichisme, et d’agir aujourd’hui avec précision sans arrogance.
👉 Revenir à l’origine des techniques, c’est retrouver le goût du geste, et parfois, redonner du sens à ce qu’on fait.
Pour aller plus loin
- La méthode Vittoz, toujours d’actualité ?
- Le training autogène de Schultz : un outil puissant de relaxation
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