La meilleure version de soi-même : quand la blague vire au poison
Les réseaux sociaux regorgent de conseils pour “t’améliorer” : se lever à 5h, avaler un jus détox, finir sa douche glacée en récitant ses objectifs… On dirait presque une farce burlesque pour décrocher la médaille de la discipline parfaite.
Mais derrière l’humour se cache un vrai poison : si tu dois toujours être “mieux”, ça veut dire qu’il n’existe jamais de version de toi acceptable. Résultat : frustration permanente, anxiété sociale, honte du corps et auto-surveillance incessante.
Quand la quête devient toxique
Cette logique d’amélioration infinie touche tout le monde, même les plus éduqué·es. Les applis et les “challenges” imposent un standard unique : il faut en faire toujours plus. Conséquence :
- Frustration : rien n’est jamais suffisant.
- Anxiété sociale : peur d’être jugée, de ne pas être “instagrammable”.
- Évitement : on s’empêche de sortir, de se montrer, de vivre.
Ce que disent les neurosciences
- Trop d’objectifs irréalistes épuisent la motivation (Inzlicht et al., 2021).
- Le stress chronique augmente le cortisol et dérègle la régulation émotionnelle (McEwen, 2007).
- La rigidité mentale entretient anxiété et phobies corporelles (Aldao et al., 2010).
En clair : plus tu poursuis la perfection, plus ton cerveau sature.
Pour apaiser ce cercle vicieux, les techniques de sophrologie à Nice aident à relâcher la tension, l’hypnose pour l’image corporelle soutient une réconciliation avec soi, et la méditation de pleine conscience apprend à tolérer l’imperfection. Pour un cadre plus structuré, les TCC à Nice offrent un travail ciblé sur les comportements d’évitement ou de pesée compulsive.
Un geste attesté (testable aujourd’hui)
👉 La respiration diaphragmatique 4–6 (Ma et al., 2017).
- Inspire 4 secondes par le nez, ventre qui se soulève.
- Expire 6 secondes par la bouche, ventre qui redescend.
- Répète 3 minutes.
Ce simple rythme diminue le stress physiologique et améliore la régulation émotionnelle. Tu peux l’accompagner d’un mantra : “Rien à prouver, juste à respirer.”
Les micro-expositions (douces, mais libératrices)
Plutôt que viser la perfection, tente un pas absurde mais concret :
- sortir 5 minutes sans maquillage,
- ignorer la balance une journée (elle aussi a besoin d’un jour off),
- porter ce vêtement gardé “pour plus tard”.
Ton cerveau apprend qu’il n’y a pas de danger → l’anxiété diminue.
Ressource gratuite
Pour t’aider, je propose un Plan 7 jours de micro-expositions (PDF gratuit).
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Conclusion
La “meilleure version de soi-même” est un mirage. Poursuivie sans nuance, elle vole le présent et entretient l’angoisse. La vraie force ? Accepter une version déjà suffisante : celle qui existe aujourd’hui.
Références
- Inzlicht, M., Shenhav, A., & Olivola, C. Y. (2021). The effort paradox: Effort is both costly and valued. Trends in Cognitive Sciences, 25(4), 335–347.
- McEwen, B. S. (2007). Physiology and neurobiology of stress and adaptation. Physiological Reviews, 87(3), 873–904.
- Aldao, A., Nolen-Hoeksema, S., & Schweizer, S. (2010). Emotion-regulation strategies across psychopathology: A meta-analytic review. Clinical Psychology Review, 30(2), 217–237.
- Ma, X., et al. (2017). The effect of diaphragmatic breathing on attention, negative affect and stress. Frontiers in Psychology, 8, 874.
- Fardouly, J., et al. (2015). Social comparisons on social media and body image concerns. Body Image, 13, 38–45.